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Orientation : L’heure est au choix !

A l’occasion du 17ème salon Formathèque organisé par Studyrama le 28 janvier au Parc des Expositions de la Beaujoire, et du lancement de la procédure Post-Bac, il est l’heure de se poser la fameuse question de l’orientation. Hello Nantes est allé à la rencontre de Delphine Penot, Directrice Régionale du Grand Ouest de Studyrama.

L’orientation un travail d’équipe !

Et s’il est indispensable que les parents s’investissent dans l’orientation de leurs enfants, cette question reste tout de même stressante à aborder. « C’est assez anxiogène pour la famille mais nous n’avons pas vocation de faire de coaching personnalisé. Notre mission est d’apporter un maximum d’informations aux jeunes ainsi qu’à leurs parents » précise Delphine Penot. « Pour moi, une bonne orientation se prépare en première, voir peut être dès la seconde pour les plus stressés » indique t-elle. Et les parents peuvent être tentés d’orienter eux-mêmes leurs enfants. « Certaines familles aimeraient que leurs enfants s’orientent vers des filières nobles, mais aujourd’hui certains secteurs recrutent plus que d’autres, et il ne faut pas que les parents interfèrent dans le choix d’une formation » souligne t-elle. Une seule question  primordiale est à se poser « Ce que je dis aux jeunes c’est : qu’est-ce que j’ai envie de faire et surtout de ne pas faire ? souligne t-elle.

L’industrie et la santé : des secteurs qui embauchent

Mais où trouve t-on du travail aujourd’hui ? « L’industrie sans aucun doute, aujourd’hui si vous faites une formation longue ou courte, vous avez un emploi à la sortie qui vous est assuré. Mais l’industrie est boudée par les jeunes» poursuit t-elle. « Au salon Studyrama nous organisons des conférences sur les secteurs qui se portent bien comme l’industrie mais également la santé». indique t-elle « En France nous avons une population vieillissante, nous aurons toujours besoins de médecins, d’infirmiers ou encore d’ergothérapeutes et c’est sans aucun doute un secteur vecteur d’emploi» précise t-elle.

La mobilité essentielle pour trouver du travail

La santé recrute, mais Delphine Penot souhaite toutefois apporter quelques nuances « Il faut également poser certaines limites : si vous souhaitez être infirmier à Nantes par exemple, vous trouverez difficilement du travail, par contre si vous allez en zone rurale, vous aurez du travail à coup sûr » Des conditions qu’il faut poser quand on réfléchit à son orientation « Les jeunes doivent comprendre qu’aujourd’hui la mobilité est essentielle, on ne trouve pas spécialement du travail à la porte de chez soi » souligne t-elle.

La fonction publique toujours attractive aux yeux des jeunes

L’assurance d’un emploi « à vie » pousse de plus en plus de jeunes à vouloir entrer dans la fonction publique « D’un point de vue RH, aujourd’hui on ne peut pas baser uniquement une orientation vers des postes dans la fonction publique. Je vous invite à vous rendre dans un concours, il y a énormément de jeunes qui les passent, c’est très difficile d’accès » précise t-elle.

L’apprentissage se porte toujours bien.

Qualifiée souvent comme la filière « royale », l’apprentissage évolue depuis 5 ans dans le bon sens « Aujourd’hui les entreprises recrutent toujours dans les filières courtes (BTS), mais également des jeunes issus de formation à partir de bac +2 jugés plus matures » indique t-elle. Et les bénéfices sont réels pour les jeunes « L’apprentissage apporte tout, l’expérience professionnelle sur un CV, un salaire, un diplôme, c’est une voie qui mène vers l’emploi » poursuit t-elle. « Il faut toutefois souligner que combiner travail et école n’est pas une chose simple et il faut se poser les bonnes questions avant de s’engager vers ce type d’orientation» précise t-elle.

Le droit de se tromper

Si la réorientation peut être qualifiée comme un « échec » elle ne l’est pas spécialement aux yeux de Delphine Penot « C’est pour cela que nous sommes présents, au salon les jeunes peuvent rencontrer différentes écoles, voir différents métiers, ce n’est pas anormal de se tromper en 1ère année, il y a 6 ans un étudiant sur deux était en « échec » à bac+1 » précise t-elle. « Mais ce chiffre tend vers la baisse et c’est une bonne nouvelle pour nous ». Les jeunes mais pas que «  Nous rencontrons beaucoup d’adultes qui vers 30- 40 ans décident de se réorienter, un ingénieur peut devenir boulanger ! » Pas de quoi avoir peur donc !

 

Informations :

Salon Studyrama Formathèque

Le 28 janvier de 9h30 à 17h30

Parc des Expositions de la Beaujoire

 

Au programme :

Des établissements scolaires pour plus de 800 formations de CAP à BAC +5

Des conférences et témoignages de professionnels

Des formations à partir de BAC+3 à BAC+5 pour se spécialiser ou se réorienter.

Gratuit

Plus d’informations sur le site www.studyrama.com

 

Christelle

Secteur Nord-Loire

nordloire@hellonantes.fr

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